Imaginez-vous un bébé opéré sans anesthésie ?
Impossible en 2024 ! Pourtant, à une époque, la pratique était normale. Certains scientifiques croyaient que les très jeunes enfants ne ressentaient pas la douleur, ou bien ne se souviendraient de rien…
Ce n’est qu’au début des années 80 que le monde médical finit par tomber d’accord pour endormir les petits patients avant une chirurgie…
La science a-t-elle toujours raison sur tout, tout le temps ?
Mais quel rapport avec la naturopathie ?
Les thérapies alternatives menacées en France
Le 15 février 2024, l’assemblée nationale a adopté l’article 4 de la loi contre les “dérives sectaires” (aïe et là je suis concernée par cette appellation). Il condamne toute personne qui inciterait autrui à ne pas suivre un traitement prescrit par le corps médical.
En clair, si quelqu’un d’autre que votre médecin vous met en garde contre des effets secondaires ou vous propose une solution différente, il peut être emprisonné.
En naturopathie, c’est une faute d’inciter son client à renoncer à un traitement ou à une opération (et c’est totalement normal, ça fait partie de notre charte éthique !). La naturopathie est efficace en amont et en accompagnement des pratiques médicales. Certes les réactions aux médicaments existent (cf effets secondaires très bien détaillés dans les notices) mais nous sommes peu à parcourir ces listes fastidieuses et anxiogènes, le médecin évalue le fameux bénéfice/risque. N’oublions pas également qu’il existe des services “marketing” au sein des laboratoires.
On a tous entendu parlé des scandales de santé publique autour du Mediator, du Distilbène, de la Dépakine, du Di-antalvic, etc…et plus récemment de la toxicité du Doliprane en vente libre.
Quels scandales éclateront demain ? Peut-être plus aucun puisqu’on ne pourra plus rien dire ? Et les victimes dans tout ça ? Je me sens révoltée par le côté radicale des décisions politiques.
Les connaissances scientifiques sont en constante évolution
Le problème de fond avec cette loi, c’est qu’on sait que les connaissances scientifiques ne sont jamais figées. C’est la contradiction qui fait avancer la science. Le consensus est un mythe !
Les chercheurs ne sont pas d’accord sur les façons de faire, sur les protocoles utilisés, sur les conclusions à tirer, etc. Au mieux, ils conviennent d’une zone plus ou moins grande dans laquelle les points de vue se recoupent.
La science, c’est le débat permanent, la remise en question. Sinon on ne peut plus douter, on tombe dans la dérive du scientisme, voire de la propagande puisqu’il n’y a plus de contradiction possible.
Et encore faut-il que des recherches soient faites sur les solutions alternatives, ce qui est rarement le cas !
Au XVIIe siècle, William Harvey fut conspué pour avoir osé remettre en question la théorie galénique qui affirmait que le sang était fabriqué à partir de l’alimentation. Progressivement, la théorie circulatoire que nous connaissons aujourd’hui s’est imposée, mais elle a rencontré l’obstacle des grands pontes de l’époque… On en serions-nous si une loi avait empêché la remise en question du dogme ?
La médecine n’est pas omnipotente !
Stephen Hawking disait que le plus grand ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, c’est l’illusion de la connaissance. Aucun grand savant de ce monde ne peut prétendre posséder toute la connaissance.

Il y a une part de croyance dans toute vérité scientifique, et l’ignorer serait même contraire à l’esprit scientifique. Aujourd’hui, si on ne peut plus émettre des réserves, comment les erreurs pourraient-elles être corrigées ?
Il est question que le directeur de l’OMS obtienne tous les pouvoirs de décision quant aux protocoles “pandémie” mis en place dans les pays signataires. Une pétition est en ligne pour protester. Les pays resteront souverains… mais iront-ils réellement contre un accord qu’ils ont signés ?
Mes stages de naturopathie au Domaine du Petit Tertre vous aident à vivre mieux, à retrouver bien-être et équilibre. Je défend l’idée de la prévention.
Cette édition de la douche écossaise était exceptionnelle : d’habitude je préfère vous donner des solutions pratiques, des méthodes simples et efficaces pour votre santé. Mais ça me tenait trop à cœur de vous informer sur les errances possibles quand la politique se mêle de la science. La prochaine fois, ce sera plus léger car je vous parlerai “biohacking”.
N’hésitez pas à me faire part de vos réactions en commentaires ! Partagez cette newsletter avec vos amis et contactez-moi pour plus d’info sur les prochains stages. Rendez-vous à la prochaine édition.
En attendant, portez-vous bien.
Anne
"Le plus grand ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, c’est l’illusion de la connaissance."
Ça résume bien cette newsletter, bravo Anne !
Excellente édition Anne, merci pour ce partage éclairé. Cette loi me fait penser à la vaccination COVID, à l’article 49.3… ! 🤔